"Tous tes enfants seront disciples du Seigneur" (Is 54)
"Grand sera le bonheur de tes enfants...
Tel est l'héritage des serviteurs du Seigneur,
En cette solennité de l'Epiphanie (au moins en France; ailleurs elle est fixée au 6 janvier), et en ce temps de Noël, la liturgie de ce dimanche éclaire toute la semaine qui vient de la lumière du Salut manifesté en Jésus Christ et reconnu par les Mages. Ce Salut concerne donc tout homme, aussi loin soit-il. Aussi c'est à tous que cette Bonne Nouvelle doit être portée.
Les textes de la lectio divina quotidienne de cette semaine (Is 54 et 55) déploient la promesse de ce qui se réalise sous les yeux des Mages. Ces deux derniers chapitres du "Deuxième Isaïe" sont en effet traversés par ce souffle du Salut, de la Victoire du Seigneur, de l'importance du don de sa Parole.
La perspective est celle de la "Jérusalem nouvelle", thème qui se déploie dans les chapitres de la lectio de ces jours-ci ; thème qui sera développé davantage encore dans le "Troisième Isaïe" (d'où est extraite la 1ère lecture de la messe de ce jour) ; thème que l'on retrouvera en finale du Livre de l'Apocalypse.
Jérusalem est la Cité Sainte, image du peuple de Dieu ; elle est le lieu où le Seigneur veut demeurer "au coeur de son peuple", y manifester sa présence y révéler son amour éternel et faire entrer les croyants dans son alliance de paix. Déjà chez Isaïe, cette Cité Sainte désignait Israël dans son ensemble. Dans une relecture chrétienne, elle est l'image de l'Eglise, de nos communautés chrétiennes, et même de notre propre coeur.
(N.B. : pour ceux qui célèbreront l'Epiphanie le 6 janvier, la première lecture de ce dimanche – Si 24 – évoque également la Cité Sainte de Jérusalem, comme le lieu où la Sagesse divine demeure ; il s'agit d'une annonce de ce qui sera proclamé dans le Prologue de saint Jean : "Le Verbe s'est fait chair et il a planté sa tente parmi nous").
Les textes de la lectio divina quotidienne de cette semaine (Is 54 et 55) déploient la promesse de ce qui se réalise sous les yeux des Mages. Ces deux derniers chapitres du "Deuxième Isaïe" sont en effet traversés par ce souffle du Salut, de la Victoire du Seigneur, de l'importance du don de sa Parole.
La perspective est celle de la "Jérusalem nouvelle", thème qui se déploie dans les chapitres de la lectio de ces jours-ci ; thème qui sera développé davantage encore dans le "Troisième Isaïe" (d'où est extraite la 1ère lecture de la messe de ce jour) ; thème que l'on retrouvera en finale du Livre de l'Apocalypse.
Jérusalem est la Cité Sainte, image du peuple de Dieu ; elle est le lieu où le Seigneur veut demeurer "au coeur de son peuple", y manifester sa présence y révéler son amour éternel et faire entrer les croyants dans son alliance de paix. Déjà chez Isaïe, cette Cité Sainte désignait Israël dans son ensemble. Dans une relecture chrétienne, elle est l'image de l'Eglise, de nos communautés chrétiennes, et même de notre propre coeur.
(N.B. : pour ceux qui célèbreront l'Epiphanie le 6 janvier, la première lecture de ce dimanche – Si 24 – évoque également la Cité Sainte de Jérusalem, comme le lieu où la Sagesse divine demeure ; il s'agit d'une annonce de ce qui sera proclamé dans le Prologue de saint Jean : "Le Verbe s'est fait chair et il a planté sa tente parmi nous").
Feuilles hebdomadaires, sur le site de la Lectio Divina Quotidienne
Sainte lectio divina à tous, en ce temps de Noël.
Sainte lectio divina à tous, en ce temps de Noël.